En montant aujourd’hui dans les cieux, la glorieuse Vierge a certainement porté à son comble la joie des citoyens du ciel.
Car elle n’est rien moins que celle dont la voix fit tressaillir de joie, dans les entrailles d’une mère qu’elle a saluée, l’enfant qui. y était encore enfermé.
Si l’âme d’un enfant, qui n’était pas encore né, s’est fondue de bonheur à sa voix, quelle ne dut pas être l’allégresse des esprits célestes quand ils eurent le bonheur d’entendre sa voix, de contempler son visage ?
Et même pour nous, mes frères bien-aimés, quelle fête n’est point le jour de son Assomption, quels motifs de joie et de bonheur n’y a-t-il point dans son assomption ?
La présence de Marie éclaire le monde entier, c’est au point que les cieux eux-mêmes brillent d’un plus vif éclat, à la lumière de cette lampe virginale.