Nous sommes assurés par la Foi que Jésus-Christ se trouve réellement sous les espèces du pain eucharistique dans le Sacrement ; mais nous devons savoir en même temps qu’Il demeure sur nos autels comme sur un trône d’amour et de miséricorde, pour nous y distribuer ses grâces, et nous y montrer l’amour ardent qu’il nous porte en voulant demeurer ainsi jour et nuit au milieu de nous.
C’est envie de cet amour que l’Église a voulu instituer la Fête du très-saint Sacrement, avec des processions, des expositions du corps adorable de Jésus-Christ ; elle veut que les chrétiens, par leurs hommages, leurs adorations, leurs actions de grâces, s’empressent de reconnaître et d’honorer cette présence réelle et toute aimable de Jésus-Christ dans le Sacrement des autels.
Saint François-Xavier, après les fatigues et les travaux essuyés durant le jour à la conversion des infidèles, passait souvent les nuits entières devant le Saint-Sacrement ; c’était là le doux repos de son âme.
Dès que Saint François d’Assise avait quelque affaire à traiter, ou quelque peine à souffrir, il allait aussitôt en faire part à Jésus)Christ dans le Saint-Sacrement.
C’était aussi la pratique de saint François-Régis ; et quand il trouvait l’église fermée, il se consolait en restant à genoux à la porte.
Parmi toutes les dévotions, après la sainte Communion, il n’en est point de plus agréable à Dieu et de plus avantageuse pour nous, que celle de rendre de fréquentes visites à Jésus-Christ sur Ses saints autels.