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Comment se préparer à la réconciliation ?

La meilleure manière de se préparer consiste à se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu, en se laissant interpeller.

La meilleure manière de se préparer
consiste à se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu,
en se laissant interpeller.

« Aujourd’hui, écouterez-vous Sa Parole ? » (Ps 94,7)
« Cet aujourd’hui s’étend à chaque nouvelle heure qui passe » (Saint Clément d’Alexandrie)

Je suis prêt à une vraie réconciliation avec Dieu, avec mes frères, avec moi-même, dans la mesure où j’accepte de passer ma vie au crible de la Parole de Dieu.

Voici quelques exemples.

Les commandements de Dieu

Ex 20, 1-17

– Quelles sont les idoles qui m’asservissent : l’adoration de l’argent, de la puissance, de la réussite à tout prix, d’une fausse morale paralysante, d’une idéologie intransigeante… ou plus subtilement une adoration de mon moi ?

– Ma parole est-elle toujours claire, vraie, sans faux-fuyant ?

– Ai-je le total respect de mon prochain (racisme, dénigrement, calomnie…), de son foyer, de ses biens (même si ce prochain est une collectivité…), de sa vie (mon comportement au volant…) ?

– Quelle est mon attitude envers mes parents âgés ? Quelle place Dieu tient-il dans ma vie, le dimanche et les autres jours de la semaine ?

Laissez-vous réconcilier avec Dieu

2 Co 5, 17-21

– Nous laissons-nous réconcilier avec Dieu dans le sacrement de pénitence ? Si l’Évangile n’aboutissait pas à cette parole de réconciliation, que serait-il d’autre pour nous que des mots qu’on se refuse à croire ?

– Sommes-nous les serviteurs de la parole de réconciliation, en sachant nous réconcilier avec notre prochain, et en aidant les autres à se réconcilier entre eux ?

Les Béatitudes

Mt 5, 1-12

– Les appels du Christ, de l’Église, de nos frères, trouvent-ils en nous une âme disponible, une âme de pauvre ?

– Avons-nous faim de vivre dans la justice chrétienne aussi fortement qu’il nous arrive d’avoir faim de bonheur ou de succès ?

– La paix est-elle pour nous l’instable équilibre de la diplomatie internationale, ou d’abord l’oeuvre d’hommes qui commencent par faire la paix autour d’eux ?

– Confondons-nous la douceur avec le manque d’initiative et de force d’âme ?

– Nous en coûte-t-il parfois de nous réclamer du Christ ? – Sinon, nous sommes-nous compromis pour l’Évangile ?

Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs

Mt 9, 9-13

– L’amour de Dieu déjoue les exclusives que nous portons sur telle ou telle catégorie de gens. Acceptons-nous cette universalité de l’amour de Dieu ? Y sommes-nous fidèles, même dans nos luttes politiques ou syndicales ?

– Existe-t-il pour nous des gens à ne pas fréquenter ? Qu’aurait fait Jésus-Christ à leur égard ?

– Ne devrions-nous pas apprendre, nous aussi, ce que veut dire cette parole : « C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices » ?

Nous serons jugés sur l’amour de nos frères

Mt 25, 31-46

– Demandons-nous qui nous connaissons autour de nous à avoir faim, à être étranger, à souffrir du froid, à être malade ou en prison. Qu’attendons-nous alors ?

– Nous n’en connaissons pas ? Oh ! Jésus Christ serait-il absent de notre vie et de notre entourage ?

– Le Christ délaissé est souvent de nos jours une collectivité. Prêtons-nous attention à ces peuples et à ces groupes qui ont faim, sont privés de liberté, souffrent mépris à cause de leur race ?

La pécheresse pardonnée à cause de son grand coeur

Lc 7, 36-50

– Les nombreux pardons que nous avons reçus de Dieu ont-ils fait croître notre amour ? Sinon, ne serait-ce pas que nous n’avons pas réalisé la grandeur de la bonté de Dieu qui nous pardonne ?

– Nous efforçons-nous de racheter nos fautes par un plus grand amour de Dieu et de nos frères ?

– Croyons-nous que l’amour du Christ pour les pécheurs peut transformer notre vie, si bas que nous soyons tombés ?

Sans cesse, Dieu nous invite à nous convertir

Lc 13, 1-9

– Ce n’est pas notre péché qui entraîne la condamnation de Dieu, mais notre refuse de nous convertir. Nous reconnaissons-nous pécheurs ? Croyons-nous à la nécessité de nous réconcilier avec Dieu ? Quelle place donnons-nous au sacrement de pénitence dans notre vie, et spécialement pendant l’Avent et le Carême ?

– Tant de drames et de massacres encombrent les reportages télévisés et les colonnes des journaux. Les considérons-nous comme un appel de Dieu à lutter contre le péché du monde ?

Je ne vous laisserai pas orphelins

Jn 14, 15-21

– Faisons-nous l’expérience de la présence de l’Esprit comme un défenseur à nos côtés dans les moments de « brouillard », de découragement, de tentation ?

– Savons-nous, malgré l’absence du Ressuscité, Le rencontrer par la foi, dans nos frères, dans l’Église, dans les sacrements, dans la lecture de Sa Parole ?

– Notre vie de prière nous a-t-elle appris à vivre dans un confiant abandon à notre Père ? Sommes-nous assez simples pour lui parler comme des enfants en toutes circonstances ?

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