En voici les points principaux, en ce qui concerne le choix des instruments utilisés pendant la sainte messe.
« Quoique la musique propre de l’Église soit la musique purement vocale, cependant on permet aussi la musique avec l’accompagnement d’orgue. En certains cas particuliers, on admettra aussi d’autres instruments. […] L’usage du piano dans l’église est interdit, comme aussi celui des instruments bruyants et légers, tels que le tambour, la grosse caisse, les cymbales, les clochettes etc. Il est rigoureusement interdit à ce qu’on appelle fanfare de jouer dans l’église ; on pourra seulement, en une circonstance spéciale et avec la permission de l’Ordinaire, admettre dans les instruments à vent un choix limité, judicieux et proportionné à la grandeur de l’édifice, pourvu toutefois que la composition et l’accompagnement à exécuter soient d’un style grave, convenable, et semblable en tout point au style propre de l’orgue »
saint Pie X, Tra le sollecitudini, 22 novembre 1903
« Il est un instrument qui est proprement d’église, et qui nous vient des anciens : c’est l’orgue, dont l’excellence et la majesté admirable lui ont valu d’être associé aux rites liturgiques, soit pour l’accompagnement du chant, soit, durant les silences du chœur et, conformément aux rubriques, pour l’exécution de très douces harmonies. »
Pie XI, Divini cultus, 20 décembre 1928
« Outre l’orgue classique, est également admise l’utilisation de l’instrument appelé harmonium, à condition cependant qu’en ce qui concerne tant la qualité des jeux que l’amplitude du son, il convienne à un usage sacré. »
« Cette contrefaçon d’orgue qu’on appelle électronique peut provisoirement être tolérée dans les actions liturgiques si les ressources manquent pour l’acquisition d’un orgue à tuyaux, même petit… »
Pie XII, Instruction de la S. Congrégation des Rites sur la musique sacrée et sur la liturgie, 3 septembre 1958, n. 27
Cantiques populaire
« Pour que ces cantiques religieux servent au peuple chrétien et lui valent des fruits spirituels, il faut qu’ils se conforment pleinement à la doctrine de la foi chrétienne, qu’ils la présentent et l’expliquent d’une façon juste, qu’ils utilisent une langue facile et une musique simple, qu’ils évitent la prolixité ampoulée et vaine des paroles et, enfin, qu’ils comportent une certaine dignité et une certaine gravité religieuse ».
Pie XII, Musicæ sacræ disciplina, 25 décembre 1955