Saint Joseph, l’époux de Marie, eut pour mission de « veiller sur Jésus comme un père ». Mais le Seigneur a voulu que le chef de la sainte Famille de Nazareth continue à remplir la même tâche dans l’Eglise, qui est le corps du Christ. Si Marie est la Mère de l’Eglise, Joseph en est le Protecteur. C’est pour cela que sa fête est une solennité en liturgie.
Par sa foi et son abandon à la volonté de Dieu, dans les moments aussi difficiles que d’accueillir Marie dans sa maison ou la fuite en Egypte pour sauver Jésus des mains du roi Hérode, il est un modèle imminent de tout chrétien. On l’invoque aussi comme patron de la bonne mort, lui qui, selon une très antique tradition, mourut assisté dans ses derniers moments par Jésus et Marie. (cf. liturgie.catholique.fr)
Prière à St. Joseph
Ô glorieux Patriarche saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les chrétiens, mais spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail constant et dans l’admirable union à Marie et à Jésus, assistez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que, nous aussi, artisans catholiques, nous puissions trouver en elle le moyen efficace de glorifier le Seigneur, de nous sanctifier et d’être utiles à la société dans laquelle nous vivons, idéals suprêmes de toutes nos actions.
Obtenez-nous du Seigneur, ô notre très aimé protecteur, humilité et simplicité de cœur, goût du travail et bienveillance envers ceux qui sont nos compagnons de labeur, conformité aux divines volontés dans les peines inévitables de cette vie et joie dans leur support, conscience de notre mission sociale particulière, et sentiment de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect à l’égard de nos supérieurs, fraternité envers les égaux, charité et indulgence pour nos subordonnés. Soyez avec nous dans nos moments de prospérité, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures de tristesse, alors que le ciel semble se fermer pour nous et que les instruments du travail eux-mêmes paraissent se rebeller dans nos mains.
Faites que, à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui, dans un coin de votre modeste atelier, filait silencieusement, laissant errer sur ses lèvres le plus gracieux sourire ; faites aussi que nous n’éloignions pas notre regard de Jésus, qui peinait à votre établi de menuisier, afin que nous puissions ainsi mener sur terre une vie pacifique et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le ciel, durant les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Prière indulgenciée et rédigée par Pie XII lui-même