Fêter la Résurrection de notre Seigneur Jésus Christ c’est tout d’abord se laisser saisir par la louange qui jaillit de son cœur sacré, miséricordieux et lumineux, tel qu’il apparait d’une manière si étonnante dans l’icône de sainte Faustine. » A la Victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange » chante l’Église le matin de Pâques.
Cette louange pour devenir personnelle, demande la contemplation du Christ ressuscité dans le silence de la nuit , cette nuit – haec nox – , dont le chantre c’est fait le priant dans l’Exultet. » C’est maintenant la nuit qui arrache au monde corrompu, aveuglé par le mal, ceux qui, aujourd’hui et dans tout l’univers, ont mis leur foi dans le Christ : nuit qui les rend à la grâce et leur ouvre la communion des saints – Hæc nox est, quæ hódie per univérsum mundum in Christo credéntes, a vítiis sæculi et calígine peccatórum segregátos, reddit grátiæ, sóciat sanctitáti ».
Au cœur de notre nuit du pêché , par l’expérience de la miséricorde de Dieu , nous pouvons entrer dans cette louange de tout nôtre être , pour proclamer comme Marie Madeleine le matin de la résurrection : » Le Christ , mon espérance , est ressuscité! » Laissons-nous illuminer par cette lumière de miséricorde qui jaillit du cœur du Christ , qui console, guérit et vivifie notre humanité , en lui donnant de devenir héritière de la vie de Dieu.
Soyons des témoins véritables de cette joie de la Résurrection du Christ , en pratiquant la »liturgie du prochain » dont nous parlait le bienheureux Vladimir Ghika : » qui se dépouille pour autrui, se revêt du Christ; rien ne rend Dieu proche comme le prochain » .
Le Christ est ressuscité ! Alléluia !