Le Sacrement des malades

L’Onction des malades n’est pas seulement le sacrement de ceux qui se trouvent à la dernière extrémité. Aussi, le temps opportun pour le recevoir est déjà certainement arrivé lorsque le fidèle commence à être en danger de mort par suite d’affaiblissement physique ou de vieillesse. » [Sacrosanctum concilium, 73]

Il convient de bien comprendre ce passage, qui invite à considérer le « danger de mort » d’une manière assez large.

Le Code de droit canon (can. 1004) précise que l’Onction concerne « tout fidèle qui […] commence à se trouver en danger pour cause de maladie ou de vieillesse », ce qui exclut de la réserver à des agonisants. Elle peut ainsi être reçue par des personnes âgées, même en bonne santé, car pour elles la perspective de la mort se rapproche selon toute probabilité. En revanche, elle ne s’applique pas à des maladies bénignes : elle n’aurait pas de sens pour une jambe cassée.

L’Onction des malades peut être également reçue au seuil d’une opération importante.

En cas d’aggravation de la maladie, elle peut être réitérée.

Seuls les prêtres sont les ministres de ce sacrement.

Abbé Ioan-Thomas Răileanu
[+40754202026] / abbe@sacrecoeur.ro

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